Révéler la menace cachée des microplastiques

Ecrit par Jef Frooninckx

Un récent titre de De Standaard révèle une vérité alarmante : environ 35 000 tonnes de microplastiques se retrouvent chaque année dans nos océans. Dans un premier temps, ces minuscules particules de plastique traversent nos stations d’épuration, avant d’être ingérées par la faune et la flore marines et de se retrouver finalement dans nos assiettes. Chaque année, environ 60 particules s’infiltrent dans notre système sanguin et lymphatique par le biais de ce cycle. La contamination de nos aliments par les voies terrestres est tout aussi préoccupante, mais souvent négligée.

Les microplastiques, granules et paillettes de plastique presque invisibles, contournent discrètement les systèmes de filtration et constituent une menace pour l’homme et l’environnement. Présents dans des produits tels que les dentifrices, les gommages et les gels douche, les microplastiques servent d’agents abrasifs. En outre, ils sont libérés lorsque de grands articles en plastique se dégradent sous l’effet de facteurs tels que l’exposition au soleil ou le lavage et le séchage de tissus synthétiques tels que le nylon ou le polyester.

Si les conséquences de la soupe de plastique des océans sont largement reconnues, qu’en est-il de son impact sur la terre ferme ? Les microplastiques n’y posent-ils pas de problèmes ? Des recherches récentes menées par l’université de Wageningen ont permis de faire la lumière sur cette question, en révélant que les vers exposés à des niveaux élevés de microplastiques subissent un retard de croissance. De plus, ces plastiques s’infiltrent plus profondément dans le sol par le biais des excréments de ces animaux, ce qui risque de contaminer notre eau potable.

Le même danger s’applique à la terre, car les microplastiques s’accumulent dans le sol, formant potentiellement une couche imperméable au fil du temps. Cela empêche l’oxygène et l’eau d’atteindre les racines, ce qui entraîne une infertilité à long terme. Les sacs en plastique des supermarchés, en particulier ceux utilisés pour les fruits et légumes, contribuent de manière significative à ce problème. Lorsqu’ils sont éliminés dans des systèmes de compostage ou de digestion anaérobie, ils se fragmentent en microplastiques et finissent par contaminer les boulettes de compost ou de digestat. À la connaissance des agriculteurs, l’utilisation de ces matériaux pour nourrir leurs champs endommage le sol par inadvertance.

Le CompostBag® est l’alternative écologique aux sacs en plastique traditionnels. Nos CompostBags® biodégradables sont non seulement des alternatives entièrement compostables, mais ils permettent également de conserver la fraîcheur de vos produits plus longtemps. Après utilisation, ils peuvent être réutilisés pour la collecte des déchets de cuisine, car ils se biodégradent entièrement dans le sol. Avec l’interdiction croissante des sacs en plastique dans le monde, CompostBag® apparaît comme un phare de la durabilité, offrant une solution pratique pour lutter contre la pollution microplastique dans notre environnement.

De la France au Kenya et à la Californie, et maintenant en Wallonie et à Bruxelles, le vent tourne contre les sacs en plastique. Pourtant, en Flandre, ils continuent de proliférer, exacerbant la contamination par les microplastiques. Avec CompostBag®, nous offrons une alternative durable qui non seulement réduit la pollution plastique mais contribue également à la préservation de nos sols et de nos ressources en eau. Dites non à la pollution plastique – participez avec nous à un avenir plus vert et plus propre grâce au CompostBag®.

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